Un très bel article de Philippe Barthelet sur notre édition du Feu a paru hier 16/12 dans Valeurs actuelles.
« L’âme vénitienne, « ingénue et magnifique » qu’il attribue à l’un de ses personnages, c’est celle de Gabriele d’Annunzio lui-même (1863-1938), nommément dans ce Feu (1900), ensemble bûcher funéraire de ce qui meurt et salut en feu de joie au nouveau siècle qui s’annonce. Voir en d’Annunzio un narcisse se mirant dans le passé, prisonnier de ce péché contre le temps que la théologie appelle “délectation morose”, le prendre en un mot pour un autre Des Esseintes, c’est le confondre avec sa parodie ; c’est oublier ce qui le caractérise et le sauve, cette ingénuité magnifique que son préfacier, M. Luc-Olivier d’Algange, relève comme son signe distinctif. »
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