Couverture : Coppo di Marcovaldo (vers 1225) L’Enfer, Baptistère Saint-Jean, Florence.

18€99

Roman, broché, 516 pages.

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« J’observai l’échiquier : les pièces s’y mouvaient d’elles- mêmes. Je me trouvai soudain dans une région d’Afghanistan frontalière du Pakistan. Tout s’était transformé comme par magie en un immense échiquier peint sur le sable avec du sang de chameau. Les pièces avaient pris vie : le cheval hennissait et les pions causaient. Les deux tours, de leur hauteur, murmuraient des conseils au roi et la reine discutait avec ses sujets et semblait avoir barre sur le souverain. La passivité du roi était confondante. Mon adversaire du jour n’était point le moine : c’était Staline. »

Que serait un homme taraudé par l’idée qu’il est parent, sinon de tous les hommes, du moins de tous ceux des hommes en qui s’est faite chair, pour le meilleur ou le pis, l’idée d’humanité ? Ce serait sans doute mon cousin, votre frère, notre neveu, son oncle d’Amérique : le torrentueux, le démesuré, le munificent, l’irré- sistible Gilberto Schwartsmann, qui livre ici un monument du baroque post-moderne, paru pour la première fois au Brésil aux éditions Sulina sous le titre Max e os Demônios.

  • Gilberto Schwartsmann