Couverture : Combat de Quiberon en 1795, Jean Sorieul, 1850, Musée d’art et d’histoire de Cholet.
22€99
Roman, broché, 614p
« Je me plaisais autrefois à croire des vertus et de la sensibilité au général des hommes, et à regarder le crime et la cruauté comme d’affreuses exceptions ; mais une révolution est une fatale lumière qui découvre l’hideuse nudité de la majeure partie des hommes. »
L’Emigré de Senac de Meilhan tient sa remarquable singularité de ce qu’il ramasse, en un geste littéraire d’une cohérence et d’une profondeur nonpareilles, tout ce que le XVIIIème siècle mourant et le XIXème vagissant à venir comptent d’ambitions esthétiques : critique de l’empire de la raison, scrupule de l’analyse des débats du for intérieur, culte de l’intime, enquête sur les relations entre vérité de l’Histoire et nécessités propres de l’écriture : c’est en somme une oeuvre majeure doublée d’un indispensable tableau d’époque.
Gabriel Sénac de Meilhan
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