Couverture : dessin d’Andrea Pedrazzini
17 € 50
Roman traduit de l’italien, broché, 296 pages.
« En ce douze décembre, ça fait exactement dix-huit jours que le pays est paralysé. Dans les journaux c’est écrit «la grande révolte» et je vais à l’école à vélo en chantant à pleins poumons pour combattre le froid. À l’arrêt au feu rouge à Invalides, à un certain moment je tourne la tête vers la droite et il y a quelques automobilistes morts de rire : Ie te voije bene assaje ma tu nun pienze a me. J’ai tellement envie de toi, et toi tu ne penses pas à moi, c’est mon chant de résistance.»
Traduit de l’italien et du furlèn par Christian Abel
Perec s’est inspiré du jeu d’échecs ; Forlani, quant à lui, a préféré le Monopoly. C’est donc d’un quartier de Paris à l’autre que nous suivons ses pérégrinations tout aussi improbables que convaincantes de crève-la-faim magnifique, et ses divagations d’héritier italien des traditions parisiennes… On retrouve, miracle ! l’ébulition artistique et la fantaisie qui ont fait la réputation de notre capitale.
Francesco Forlani
Christian Abel
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