Solasta
Solasta, initialement inspirée par une réflexion commune avec l’Institut du Design de Saint-Malo, publie des œuvres littéraires ou philosophiques nourries par l’angoisse du devenir de l’homme au regard des conséquences biologiques de sa persévérance en soi.
À propos de Solasta
La rassérénante Nature des rousseauistes et des idéalistes allemands, celle où se reconstituait le sentiment d’appartenance à un monde plus vaste que celui que circonscrivaient et départaient cartésianisme et kantisme, trouve aujourd’hui sa limite dans le constat qu’il n’est pas jusqu’à l’amour de la Nature et de l’atome, de la matière sans bornes, qui ne soit contesté comme progrès par ses féaux mêmes.
Aimer la matière du monde comme homme, ce n’est pas, quelle que soit l’intensité de cet amour, en réduire cette souveraine autonomie qui angoisse semblablement celui qui veut la dompter et celui qui souhaite l’affranchir. L’ambition de Solasta est de témoigner de ce que la « Nature » n’est pas tant un objet qu’un rapport : celui, toujours inconfortable, qui unit conscience du monde, monde de la conscience, et volonté putative de la Nature consacrée sujet.